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MessageSujet: I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.]   I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.] EmptyDim 17 Mai - 16:03

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Aiden appuya sur le radio réveil sur sa table de nuit, en tâtonnant légèrement avant de trouver le bon bouton qui lui donnerait l’heure précise. Il était 9h08 et il était supposé arrivé à son bureau pour neuf heures pile, il était rarement en retard mais cette nuit avait été différente des autres nuits, il chercha le corps de la jeune femme avec qui il avait passé la nuit à ses côtés dans son lit mais cette dernière était absente, sur l’oreiller en revanche se trouvait un morceau de papier… Qu’il ne pouvait évidemment lire mais il se doutait que sa conquête d’hier soir avait oublié ce très léger détail à savoir qu’il était aveugle. Elle partie et c’était tant mieux parce que franchement, il ne se souvenait plus de son prénom, ce qui était assez minable, oui il l’avouait volontiers mais elle ne valait pas mieux à carrément filer en laissant une note et oubliant totalement son handicap. Pourtant, hier soir, il l’avait trouvé charmante. Hier soir… Aiden avait voulu fêter la victoire d’un procès en allant boire un coup, seul, dans un bar dans lequel il était un habitué. Il attirait toujours la curiosité à croire que les gens n’avaient jamais vus un aveugle mais le barman était un ami et surtout un mutant qu’il avait aidé il y a deux ou trois ans alors depuis, ce dernier lui disait toujours lorsqu’une jolie fille semblait s’intéresser à lui. Ce fut le cas ce soir, Danny – le barman – lui indiqua qu’une superbe brune lui faisait de l’œil depuis qu’il était rentré alors comme d’habitude Aiden offrit un verre à la demoiselle afin de la faire venir – parce que si lui allait vers elle, il y avait de forte chance pour qu’il se trompe de personne, le bar étant bondé – et sa technique marchait à chaque fois puisque la jeune femme s’approcha et le remercia pour le verre. Très vite, la conversation tourna autour de sa cécité. ‘oh mon dieu’ ou ‘où est votre chien ?’ ou encore un ‘vous voyez vraiment rien ?’ très franchement, il en avait marre de ces questions la plupart du temps mais il avait juste besoin de compagnie pour la nuit et c’est ce que…Rebecca ? Oui, c’était probablement Rebecca lui avait offert cette nuit là. Le point positif de la fuite de la jeune femme fut qu’il n’eu pas besoin de l’expulser gentiment de son appartement.




Aiden se dépêcha – à son rythme quand même – de s’habiller et d’éviter soigneusement de répondre à son téléphone qui lui indiquait que Lily essayait de l’appeler, il aurait de gros problèmes une fois arrivé au bureau pour ne pas avoir répondu à ses appels. C’était tout de même incroyable, elle était son assistante mais pourtant il devait lui rendre des comptes alors que c’était lui le patron ! Mais il se mit à sourire, finalement amusé par la situation en songeant qu’il ne changerait pas d’assistante de sitôt. Il partit en route et n’eu aucun problème pour arriver sur son lieu de travail avec quarante cinq minutes de retard, pas moins. Un record. Il pouvait entendre Lily ranger des papiers en râlant puis jeter le tas sur le bureau, sans doute lorsqu’elle vit Aiden entrer dans le bureau et avant qu’elle n’attaque, car il se doutait qu’elle était furieuse «Avant que vous ne commenciez : Bonjour. » il eu un sourire amusé «Et je suis désolé de ne pas être arrivé plus tôt et de ne pas avoir répondu à vos appels mais j’ai eu une nuit agitée… » et tandis qu’il prononçait cette phrase il se força à ne pas penser à la nuit de sexe passée avec peu-importe-son-nom car sachant Lily télépathe et capable de lire les souvenirs comme regarder un film mais plus il s’efforçait de ne pas revivre sa nuit, plus il y pensait justement. Allez pense à autre chose et vite et dit quelque chose maintenant ! «Des rendez-vous ce matin ? » fit-il en disparaissant honteusement dans son bureau avant de passer sa tête hors du bureau «Du café peut être ? Je n’ai pas eu le temps de prendre une tasse ce matin… » il se pinça les lèvres.
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Lily Rivera

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MessageSujet: Re: I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.]   I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.] EmptyDim 17 Mai - 19:45


Lily laissa retomber la pile de courrier brutalement sur son bureau, jetant un regard sévère à la pendule qui indiquait dix heures moins le quart. Elle aurait pu être tranquillement en train de préparer des pancakes à sa fille, en tenue décontractée. Elle avait même songé l’emmener se balader toute la journée, pour faire les boutiques, prendre une glace, et même aller voir les poneys qu’elle aimait tant, à ce ranch, un peu à l’extérieur de la ville. Mais non, à la place de ça, elle se retrouvait à gérer la paperasse, au boulot, à venir en catastrophe ouvrir le cabinet, parce que son patron était aux abonnés absents. Et tout ça, le jour de son anniversaire. Elle pesta une nouvelle fois, s’attaquant à une nouvelle pile de papiers : documents personnels de son patron, dont elle s’occupait, parfois, pour l’aider, à cause de son handicap. Sous le coup de la colère, elle fit la moue, décidant qu’il pouvait bien se les coller là où elle le pensait, ses papiers : après tout, elle faisait des efforts, et lui… !
Elle pesta une nouvelle fois.
Aujourd’hui, ils avaient perdu un de leurs clients, et pas le genre de client commun. Une grosse affaire qui aurait rapporté gros, autant pour leur notoriété que pour les affaires. Mais Maître Melton ayant visiblement trop fêté la réussite de leur dernière affaire avait complètement oublié son rendez-vous matinal. Il avait attendu une demi-heure, avant de finalement déclarer, excédé par le fait que son avocat restait injoignable, qu’il allait changer d’avocat. Lily fronça les sourcils, levant les yeux au ciel en soupirant, rangeant nerveusement les papiers de mutuelle de son patron dans le dossier adéquat :

« Quel… imbécile ! »

Elle avait tout simplement arrêté d’essayer de le joindre, et commençait à se dire qu’il était peut-être encore écroulé quelques parts, dans un bar – après tout, ça n’aurait pas été sa première fois, Hunter l’avait déjà appelée en pleine nuit pour qu’elle vienne le récupérer. Elle songea amèrement que parfois, elle était plus qu’une secrétaire, pour lui, qu’elle était un genre de mère. Puis, elle se mit à penser que ça pourrait être plus grave que ce qu’elle imaginait : leur métier n’était pas sans risque, surtout compte-tenu de la clientèle qu’ils visaient. Elle déglutit péniblement, à l’idée qu’il ait pu arriver quelque chose à son patron. Une part d’amertume pensait qu’il aurait ce qu’il méritait, mais en vrai, ça l’inquiétait. Il se faisait des ennemis, de jour en jour, et il arrivait qu’elle tombe sur des courriers menaçants adressés au cabinet.
Vraiment, pourquoi ne répondait-il pas à son fichu téléphone ?

Quand elle entendit la porte s’ouvrir, laissant entrer son patron, elle relâcha une pile de papiers, malgré tout soulagée de le voir sain et sauf. Mais rapidement, sa fureur reprit le dessus. En particulier lorsqu’il prit la parole, mine de rien, s’excusant de son retard, sans trop s’attarder dessus, avec un sourire amusé aux lèvres. Il se fichait d’elle ? Profondément exaspérée, elle aurait voulu l’agresser de reproches, mais resta totalement silencieuse. Un silence lourd, peut-être ce qu’il y avait de pire pour l’aveugle qui ne pouvait que deviner l’expression de colère qui tirait les traits de son visage. Mais rapidement, elle fut assaillie par les pensées de son patron, ainsi que par certains flashs fugaces qu’il cherchait à chasser de ses pensées, mais qui n’échappèrent pas à la télépathe. Il chercha à changer de sujet, mais la mâchoire de Lily tomba, tandis que, outrée, elle gronda :

« Vous… Vous vous foutez de moi ? »

Elle laissa échapper un rire nerveux : elle récapitula un peu cette matinée, son patron venait de foutre en l’air son jour de congé pour une partie de jambes en l’air, il avait non seulement oublié son rendez-vous du matin, n’avait pas prêté attention au fait qu’elle aurait dû être en congé, ce jour-ci, et avait également oublié qu’il s’agissait de son anniversaire. Et il avait l’audace de lui demander un café ?

« Mais bien sûr, et avec ça, une tartine de confiture ?  » dit-elle avec sarcasme. Et puis quoi encore ? Elle n’avait aucune envie de faire des efforts, pas aujourd’hui. Comme il semblait un peu surpris, elle reprit, en croisant les bras sur sa poitrine. « Non. Pas de café, vous n’avez qu’à vous débrouiller, ou bien demander à votre très chère compagne de vous en apporter un. Je… Je suis une bonne employée, Monsieur, je ne vous demande pas grand-chose, je ne pense pas être exigeante, et j’estime faire plus que ma part, dans ce cabinet. Mais aujourd’hui… »

Elle reprit le tas de courrier qu’elle avait posé brusquement sur son bureau pour le ranger sans aucune douceur dans le tiroir métallique qu’elle referma avec son pied, un peu trop fort puisqu’elle laissa échapper un petit couinement : merde, elle venait de se défoncer le petit doigt de pieds dans ses saloperies d’escarpins ! Elle soupira, avant de se laisser tomber dans son fauteuil, résignée, et de reprendre, professionnelle avant tout, mais un peu amère :

« Samuel Vega est passé pour son rendez-vous ce matin, mais comme vous n’arriviez pas, il a mis un terme à notre collaboration. J’ai essayé de vous joindre mais vous ne répondiez pas. Nous avons donc perdu un client. »

Elle essayait de moduler sa voix, mais pourtant, son ton était nimbé de reproche.
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MessageSujet: Re: I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.]   I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.] EmptyLun 18 Mai - 23:44

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Il savait qu’il n’allait pas s’en tirer si facilement mais honnêtement, la voix de son assistante était froide, inhabituellement froide, ce qui piqua sa curiosité. Il devait agir vite, il la savait capable de bouger les meubles ce soir pour que demain ce soit le chaos dans tout son bureau.


«Je…Ne me fiche pas de vous. J’ai eu un petit souci. » Il fronça les sourcils et se concentra et inventa de faux souvenirs. Il avait développé cette petite technique depuis qu’il avait engagé Lily comme assistante, cela lui avait demandé beaucoup d’entraînement mais au final c’était comme raconter un mensonge : il suffisait d’y croire. Aujourd’hui il s’imagina avoir marché sur son téléphone, ce dernier ne fonctionnait donc pas et il était incapable de répondre aux appels téléphoniques, en plus de cela, son radio-réveil l’avait lâché et il avait constaté avec horreur qu’il était extrêmement tard. Il s’était levé et s’était dépêché d’arriver à son cabinet. Aussi simple que ça. Il se devait juste de maîtriser ses pensées et espérer qu’elle était en train de lire son esprit. Mais visiblement sa véritable nuit avait fait son chemin jusqu’à l’esprit de Lily puisqu’elle mentionna sa ‘compagne’. Il soupira. Et dire qu’il s’était donné tant de mal à créer une histoire plausible… «D’accord, je suis désolé mais j’ai eu envie de célébrer l’affaire gagnée hier et je suis sorti, vous ne pouvez pas m’en vouloir pour ça. Et je suis désolé d’avoir pensé à ça et que vous ayez vu…Si vous avez vu quelque chose. » Il ne savait pas lequel des deux était le plus gêné : celui qui se fait attraper ou celle qui avait vu quelque chose qu’elle ne voulait pas voir. Il sortit de son bureau pour se rapprocher de son employée tant qu’elle parlait encore. Il ne savait pas pourquoi elle était en train d’expliquer qu’elle ne demandait jamais rien, qu’elle était une bonne employée. Il y avait quelque chose qui n’allait pas ce matin et il commençait à se demandait si elle n’était pas jalouse mais, non, c’était autre chose. Il croisa les bras


«Lily, je n’ai jamais remis en question votre travail, vous êtes la meilleure assistante que j’ai eue…Je croyais, je pensais que je vous l’avait fait comprendre depuis longtemps. Qu’est ce que… » Il se passa une main sur le visage, réajustant ses lunettes «Est-ce que c’est à propos d’une augmentation ? Je vous ai dit que je vous l’accorderais dès qu’on aurait de nouveaux clients, je sais que vous en avez besoin. » Il fronça les sourcils, soudain inquiet, levant une main «C’est à propos de votre fille ? Il est arrivé quelque chose ? » Il sentait son cœur battre un peu plus fort, il adorait tellement la fille de son assistante qu’il ne supporterait pas si quelque chose devait lui arriver, comme s’il s’agissait de sa propre fille et il savait que si Lily était dans un tel état cela devait sûrement concerner la fillette alors il commença à s’inquiéter, d’autant que Lily ne lui répondit pas tout de suite. Tout ce qu’il pouvait entendre c’était des bruits de dossiers que l’on claquait sur un bureau et d’un tiroir refermé violemment. Aiden s’aventura vers ce bruit pour se rapprocher encore plus d’elle.


«Samuel Vega ? » Et merde, il avait oublié ce gros client qui aurait du, s’il avait été à l’heure rapporter beaucoup d’argent mais surtout de la reconnaissance si Aiden s’était occupé de son cas comme prévu. «Je…J’avais oublié… » Il entendait bien la voix de la jeune femme pleine de… reproche, teinté de déception. «Peut être qu’on peut le récupérer, faites-moi son numéro et je lui parlerais… »


« Ou bien on parle de ce qui vous gêne vraiment. Je sens que cette journée va mal se passer entre nous et je déteste ça. Dites-moi, je vous ai toujours encouragée à être honnête et si vous voulez me traiter de…de connard d’aveugle, allez-y, j’ai connu pire de la part d’un ancien ami »
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Lily Rivera

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MessageSujet: Re: I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.]   I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.] EmptyMar 19 Mai - 23:10


Il y avait beaucoup de chose dans la tête de l’avocat, des informations contradictoires, des souvenirs un peu hésitants, parfois incohérents, qui ne collaient pas avec le reste, malheureusement, les vrais souvenirs n’avaient pas échappé à l’assistante. Elle croisa une nouvelle fois les bras, en toisant du regard son patron qui, malheureusement pour lui, ne pouvait pas voir qu’il était grillé. Car s’il avait vu la posture adoptée par Lily, il aurait tout de suite compris qu’elle pensait « arrêtez de vous payer ma tronche ». Mais Lily oubliait parfois ce détail, le fait qu’il était aveugle… Du coup, elle lui fit comprendre par une remarque bien amère qu’elle savait de quoi il retournait. Il s’excusa, mais ne semblait pas spécialement sûr de ce qu’elle avait pu lire en lui, mais il avait quitté son bureau pour la rejoindre, ou du moins, pour continuer la conversation, en se rapprochant. Lily leva les yeux au ciel, en retournant à sa paperasse :

« J’accepte vos excuses, mais ce n’est pas pour ça que je vous en veux. Vous faites bien ce que vous voulez, Monsieur, et avec qui vous le voulez, je m’en fiche. D’ailleurs, c’est vous le patron, et je n’ai rien à dire sur l’heure à laquelle vous arrivez. Non, ce qui me dérange, c’est que VOS oublis ont un impact sur MA vie. »

Non, elle n’allait pas lui simplifier la tâche en lui disant clairement ce qu’il se passait. Ça serait bien trop simple. Et puis, son orgueil et sa fierté lui interdisaient de laisser sous-entendre qu’elle était aussi vexée qu’il ait oublié la date de son anniversaire. C’était peut-être un jeu pervers, entre eux, de se faire payer l’un l’autre, souvent en se jouant des mauvais tours, mais c’était comme ça. Toujours agacée, elle rangeait les documents, préférant le cuisiner encore un peu, lui faisant payer son oubli. Ça vous apprendra à avoir la mémoire sélective, pensa-t-elle. Et il ne comprenait toujours pas, à son grand désarroi. Elle avait envoyé son pied dans le tiroir et maintenant, une douleur aigue lui lançait l’orteil tandis qu’elle lui répondait, en grimaçant de douleur :

« Mais non, ce n’est pas à propos d’une augmentation, c’est… »

La mine inquiète qu’il afficha en évoquant sa fille la radoucit malgré elle, et elle esquissa un sourire en coin, secouant doucement la tête, désarmée par ce comportement si attentionné. Comment pouvait-il être à la fois ce patron emmerdeur de première, et cet homme si doux et attentionné avec une gamine qui n’était même pas la sienne ? Rose, sa fille, et son patron, ça avait été le coup de foudre. D’abord timide, Rose avait vite trouvé chez Aiden un partenaire de jeu, un complice, et, à son grand désarroi, une figure paternelle si absente de sa vie, jusqu’à ce jour. Et si Rose aimait tant Aiden, ce dernier le lui rendait au moins autant. Radoucie, Lily soupira avant de reprendre, d’une voix plus douce :

« Rose va très bien, rassurez-vous… C’est juste que… La journée ne se déroule pas vraiment comme je l’avais prévue… »

Devait-elle être plus claire ? En tout cas, il voulait vraiment savoir ce qui la gênait, et il fallait admettre qu’elle n’aimait pas non plus quand les choses allaient mal entre elle et son patron : trop de tension. Elle laissa échapper un léger rire quand il l’encouragea à le traiter de connard aveugle, puis s’éclaircit la gorge avant de reprendre :

« J’avais promis à Rose qu’on ferait une journée mère-fille, en ville, aujourd’hui. C’est pour ça que j’avais pris ma journée de congé. »

Elle laissa échapper un soupire, avant de reprendre : « Et votre handicap n’a rien à voir avec le fait que vous soyez parfois un connard, Monsieur. Concernant Samuel Vega, je pense que c’est fini : il a contacté Maître Kaswell et vous savez que ce type est un requin. »

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MessageSujet: Re: I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.]   I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.] EmptyDim 24 Mai - 22:20

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Bon, visiblement jouer à l’innocent n’allait le mener nulle part, pas aujourd’hui et puis de toute façon, il sentait bien qu’il était grillé et d’ailleurs elle lui confirma la chose lorsqu’elle lui confia qu’il pouvait faire ce qu’il voulait avec qui il voulait. Il fit une légère grimace, un peu honteux qu’elle soit au courant de ce qui s’était passé cette nuit. Elle semblait déçue mais il ne savait pas si c’était par jalousie ou tout autre chose. Honnêtement, il aurait aimé la version jalousie. Mais malheureusement pour lui, les choses ne semblaient pas aussi simples puisque apparemment sa nuit aurait eu un impact sur sa vie à elle. Il fronça les sourcils. Comment était-ce possible ? Il commença à se poser des questions sur sa conquête de la veille et…et si cette dernière était connue de Lily ? Pitié, qu’il n’ait pas couché avec une amie ou, pire, quelqu’un de sa famille. Il ne voulait pas perdre ce qu’il avait avec son assistante. Il ne savait plus rien à présent et pourtant, il n’avait pas la gueule de bois et ne pouvait pas mettre son incompréhension sur le dos de l’alcool. S’il était question de l’augmentation qu’i lui avait promis alors il lui accorderait maintenant, sur le champ si cela devait mettre un terme à cette matinée étrange et gênante mais apparemment ce n’était même pas le problème – tant mieux, il n’était pas certain d’être en mesure de l’augmenter de toute manière, mais elle devait le savoir, elle gérait tous ses papiers –
«Alors qu’est ce qui se passe ? » Et est-ce que je peux avoir mon café ? pensa-t-il sans pour autant avoir le courage de pousser le bouchon et lui demander. C’est qu’elle serait capable de cracher dans la tasse.


Cela devait ridicule, comme une devinette. Si Lily avait été une de ses clientes, il lui aurait sonné les cloches pour ne pas être franche et honnête envers lui parce qu’il ne lui voulait que du bien. Mais non, il ne pouvait pas se permettre une telle chose. Alors il accumulait les indices dans sa tête et allait jouer au détective. Mais cela dit il continuait de penser que Rose avait un problème même si sa mère était en train de lui dire que tout allait bien.


«Est-ce qu’elle a encore eu un problème à l’école ? »


Oups ? Il avait oublié que cette histoire devait rester secrète. Entre lui et la fillette et bien qu’il se doutait qu’il pourrait se faire pardonner par Rose qui oublierait sûrement cette histoire avec une glace, il doutait, en revanche que sa mère soit du genre à laisser passer ce genre de chose. Et surtout pas une maman comme Lily. L’avocat fit une grimace. Mais il allait néanmoins tenter de changer de sujet.


«Elle va bien, c’est l’essentiel… » Il se força à sourire.  Puis il commença à culpabiliser une fois de plus. Non seulement il avait trahi la fille mais en plus il l’avait empêché de passer une journée avec sa mère. Il comprenait maintenant pourquoi elle était fâchée et effectivement, il se souvenait avoir dit à son assistante qu’elle pourrait prendre sa journée même si elle ne lui avait pas dit pourquoi exactement. Il aurait du s’en douter. C’était bel et bien à propos de Rose, il avait au moins raison sur ce point. «Je suis navré, Lily.  Je n’ai pas pensé une seule seconde que… Non, je n’ai pas pensé point final. » Il soupira puis s’avança encore vers elle, s’aidant de sa voix pour se guider alors qu’il esquissait un sourire et posa une main sur son épaule «Vous avez raison, je suis un con. Prenez votre journée, il est encore temps je peux…Faire des choses, tout seul ici. »



En revanche pour son client perdu…Ca ne lui semblait plus tellement important à présent.
«Pff, Kaswell. Il se fiche des mutants et vous allez voir que Samuel Vega va revenir vers nous une fois qu’il aura compris ça. Je n’ai même pas besoin de l’appeler… » Il eu un petit sourire satisfait, certain d’avoir une bonne et surtout meilleure réputation au sein de la communauté mutante.
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Lily Rivera

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MessageSujet: Re: I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.]   I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.] EmptyJeu 28 Mai - 10:49


Il y avait quelque chose de satisfaisant dans le fait de percevoir ce raz-de-marée de pensées confuses dans la petite tête de son patron. Bien sûr, Lily et lui avaient beau souvent se prendre le bec, ils devaient bien admettre qu’ils s’appréciaient mutuellement. Mais la vengeance était un plat qui se mangeait froid, entre les deux : il faisait des remarques désobligeantes, elle ne disait rien sur le moment, mais le lendemain, il se retrouvait coincé dans son bureau où les meubles avaient subitement changés de place, et à la fin de la journée, Lily se retrouvait chargée d’écouter les complaintes du client hyper-sensible qui se prenait pour la plus grande victime du monde, et ça enchaînait alors sur une cravate ridicule portée lors d’un procès. Bref, d’aucun appellerait ça de l’amour vache. Sans doute, dans quelques jours, ces deux-là pourraient rire de cette histoire, mais pour le moment, Lily préférait rendre la monnaie de sa pièce à son patron adoré. Peut-être que subitement, la mémoire lui reviendrait.
Mais apparemment, non.
Et en plus il avait le culot de penser à son maudit café ? Lily leva les yeux en l’air en soupirant et sans mot dire, activa la cafetière, non sans gestes vifs et brusques. Un instant, elle se dit qu’elle pourrait bien lui faire avaler la machine à café, mais après, elle n’aurait plus eu de travail… Elle plaça un filtre dans la machine, ainsi que quelques cuillères de café moulu et retourna à ses papiers tandis que le café ruisselait, goutte à goutte, dans la verseuse, dégageant un parfum si caractéristique. Vraiment, elle était beaucoup trop bonne, avec lui, pensa-t-elle en continuant de classer les papiers. Elle se serait presque un peu détendu, grâce à l’odeur du café – elle avait besoin d’une tasse, elle aussi – lorsque l’avocat évoqua sa fille et le fait qu’elle aurait ‘encore’ eu un problème à l’école, Lily braqua son regard sur Aiden.

« Comment ça, ‘encore’ ? »

Elle venait de laisser retomber le tas de feuilles qu’elle tenait – tiens, ce n’était pas ce mois-ci qu’elle aurait son augmentation… - et, les poings sur les hanches, elle se rapprocha de l’avocat, le dévisageant comme si elle était capable de mettre son âme à nu. Pour être exact, elle pouvait presque le faire, puisqu’elle était en train de fouiller dans la tête de son patron : certes elle n’aimait pas empiéter sur l’intimité de son entourage, mais quand il s’agissait de sa fille, elle était capable de beaucoup de choses. Tout ce qu’elle pouvait lire, c’était que Rose lui avait demandé de garder le secret. Aiden fit une grimace : son sixième sens lui laissait sans doute entendre que la tempête arrivait et qu’il allait passer un sale quart d’heure. Il tenta une dérobade, avec un sourire, mais ce fut un échec : Lily n’était pas prête de passer à autre chose. Elle et sa fille étaient très complice, mais, pour certaines choses, Rose refusait obstinément d’en parler à sa mère, pour pas qu’elle s’inquiète, sans doute. Allez savoir pourquoi, elle avait trouvé en Aiden une oreille attentionnée à qui elle accordait beaucoup de confiance et d’affection. Rose avait beaucoup de mal avec son pouvoir : il se déclenchait sous le coup de certaines émotions, comme pour Lily, mais le sien faisait des dégâts et passait difficilement inaperçu, contrairement à de la télépathie… Lily sentait la colère et l’inquiétude se battre en son sein. Elle pointa un doigt accusateur vers Aiden, comme s’il avait été capable de le voir :

« J’apprécie tout ce que vous faites pour ma fille, mais que les choses soient claires : c’est MA fille, et si jamais vous me cachez quelque chose de grave, je… ! » Elle ne termina pas sa phrase, elle tremblait légèrement de colère et le ‘clic’ de la cafetière annonça que le café était prêt. Lily prit une profonde inspiration : c’était ridicule. Aiden était sans doute la meilleure chose qui soit arrivée à Rose depuis plusieurs années. L’assistante soupira et se dirigea vers la cafetière pour préparer deux tasses, tandis qu’elle reprit, sur un ton plus calme, peut-être un peu plus doux mais toujours un peu inquiet et fatigué :

« Rose refuse de me parler de ce qu’il se passe à l’école : elle a peur que j’intervienne… Et elle m’a fait promettre de ne jamais fouiller dans sa tête… Je… Je m’inquiète, c’est tout… »

Lily apporta une tasse de café à son patron :

« Vous ? Vous n’êtes même pas fichu de vous faire un café… Je vais rester jusqu’à midi, maintenant que je suis là. Mais je prendrais mon après-midi, si vous n’y voyez pas d’inconvénient. »

Son sourire, il ne pouvait peut-être pas le voir, mais il pouvait l’entendre. Lily s’était radoucie, et, son mug à la main, elle posa ses fesses contre le rebord du bureau, pour profiter d’une gorgée bien méritée de café.

« Vous êtes bien sûr de vous... Mais vous avez raison : votre cote de popularité est en hausse, d’après les dernières statistiques. Et notre ratio procès remportés / procès perdus est plus que convenable. »

Alors que approchait on poussa la porte d’entrée qui émit un petit ding. Il s’agissait de Rose accompagnée de sa grand-mère –qui avait bien du mal à suivre le rythme de sa pile électrique de petite-fille… La petite furie se précipita au bureau de sa mère qui la prit dans ses bras, un sourire ravi aux lèvres.

« Ma chérie ! Qu’est-ce que vous faites là, toutes les deux ? »

La mère de Lily expliqua que Rose avait voulu venir la chercher en personne, et aussi qu’elle voulait venir faire un coucou à Aiden. D’ailleurs, dès que sa mère la reposa à terre, elle se précipita auprès de l’avocat pour l’étreindre dans ses petits bras. Elle tira sur sa veste pour qu’il se mette à sa hauteur et lui murmura à l’oreille un nouveau secret :

« Avec Mamie, on a fait un gâteau pour l’anniversaire de Maman, ce soir ! Mais chut, c’est un secret ! Tu viendras, dis ? »

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MessageSujet: Re: I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.]   I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.] EmptyMar 2 Juin - 21:07

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Une idée traversa la tête de l’avocat, une idée stupide mais qui restait néanmoins plausible et il espérait de tout cœur que son assistante ne soit pas en train d’écouter mais se pourrait-il qu’elle souffre de ce qui lui préférait appeler des ‘problèmes de filles’, ses hormones ou quelque chose comme ça. C’était, à ce stade la théorie la plus probable mais il n’allait pas se risquer à lui poser la question, il l’avait déjà fait auparavant et il s’était fait gentiment rembarrer par la jeune femme. D’accord peut être pas si gentiment puisqu’il était certain qu’il avait failli se prendre une gifle et que le lendemain elle avait déplacé les meubles de son bureau et Aiden s’était cogné partout durant toute la journée et il se souvenait avoir entendu Lily rire à plusieurs reprises. Donc, leçon retenue : ne plus demander à une femme si elle à ses règles parce qu’elle agit de manière étrange. Il était tout simplement perdu à présent et ne savait plus quoi lui demander pour savoir ce qui la rendait de si mauvaise humeur. Ah, peut être un petit ami ? Il n’aimait pas l’idée qu’elle puisse avoir quelqu’un mais après tout que pouvait-il y faire ? Il sentit l’odeur du café, finalement elle avait peut être entendu toutes ses pensées et il se sentit soudain mal à l’aise et inquiet parce qu’après tout elle pouvait très bien cracher dans son café qu’il n’en saurait rien. Mais si elle avait accepté de lui faire un café – aussi médiocre que puisse être ce café, il fallait l’admettre – il n’était pas pour autant sorti d’affaires, bien au contraire puisqu’il avait révélé ce fameux secret entre lui et la fille de Lily.



«Bon, je vais commencer par dire que ce n’était rien de grave… » Avec ça il était en train de gentiment préparer le terrain parce qu’il ne savait pas si elle apprécierait la suite. «Il y a deux semaines, vous étiez sortie pour poster quelques lettres et l’école de Rose à appelé ici, et j’ai répondu » une pause, jusque là, rien de grave «Rose s’était mise à pleurer en classe et ils voulaient que vous passiez la récupérer mais j’ai, euh, j’ai dit que je passerais… C’est pour cette raison que je n’étais pas là quand vous êtes revenue ce jour-là. » Il se mordit la lèvre et continua son récit «Je sais que c’est votre fille mais je n’ai pas pu m’empêcher d’intervenir et je leur ai dit que j’étais son père » Une autre pause, cette fois-ci il y avait une vraie peur de se prendre une tasse en pleine face «Rose était contente de me voir et elle m’a expliqué que son pouvoir s’était manifesté en classe et elle a eu peur et elle ne voulait pas vous le dire alors c’était…Ca devait rester notre secret. Mais je pensais vraiment qu’elle vous l’aurait dit… »
Que les choses soient claires : Oui, il s’en voulait un petit peu d’avoir caché ces informations à la mère de Rose parce qu’après tout, il n’était que le patron et, il l’espérait, l’ami de Lily mais il ne regrettait pas une seule seconde d’être venu au secours de la fillette qui, il se souvenait parfaitement, avait adoré jouer le jeu et prétendre qu’Aiden était son père. Elle l’avait appelé ‘papa’ plusieurs fois devant sa maitresse et lui avait tenu la main tout le long de l’entretien qu’il avait eu avec le professeur de la fillette et il s’était senti assez à l’aise dans le rôle. La preuve, il était en train de sourire alors que les souvenirs faisaient à nouveau surface dans son esprit.
«Je, ça n’est arrivé qu’une fois je vous le promets et je ne le ferais plus… Comme vous l’avez dit, c’est votre fille »


Il prit la tasse de café puis se mit à sourire
«Vous avez choisi une machine à café compliquée mais je peux prendre des appels et recevoir les gens… » il haussa les épaules, un petit sourire en coin. «On est les meilleurs » fit-il en commençant à rire



Alors qu’il était sur le point de lui dire qu’elle pouvait partir immédiatement si elle le souhaitait, il entendit la petite cloche retentir. Un client ? Mais en entendant des petits pas se précipiter vers lui il n’y eu aucun doute qu’il s’agissait là de la fille de Rose et il reconnu la voix de la mère de Lily en prime. Il devait l’avouer, il fut soulagé que ce ne soit pas un client parce qu’il n’avait pas du temps envie de bosser aujourd’hui. La fillette s’avança vers lui et lui intima de se baisser à son niveau ce qu’il fit. Elle avait visiblement quelque chose à lui dire et le moins que l’on puisse dire est que ce qu’elle lui raconta le fit se sentir complètement idiot. Son anniversaire, évidemment. Crétin, pensa-t-il mais il fit un sourire à la fillette


«Je vais essayer…Et je vais d’ailleurs tout de suite demander à ta maman ! » Il commença à se relever mais sentit les petits bras de la fillette tirer sur sa cravate
«C’est une surprise ! » fit-elle sur un ton qui ne laissait aucun doute et qui voulait dire ‘tu es idiot ou quoi ?’
«Ah, oui… » Il se releva enfin et prit la décision de se diriger vers Lily et sa mère, en pleine conversation.


«Il faut que je vous parle » fit-il en attirant Lily vers son bureau. Une fois seul, il soupira «Je suis désolé. J’ai oublié. Mais honnêtement, vous ne vous souvenez pas de tout, non plus, hein ? » Il n’avait pas fait référence à son anniversaire. Pas tout de suite ; pour le moment il lui faisait toujours croire qu’il s’agissait de l’affaire du jour de congé «Partez avec elles, je vais me débrouiller. »
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Lily Rivera

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MessageSujet: Re: I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.]   I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.] EmptyDim 7 Juin - 23:03


Décidément, ce matin-là, Monsieur Melton accumulait les bourdes et n’était définitivement pas le patron de l’année, à cette heure… Non seulement il était arrivé en retard, avait oublié son jour de congé pour se prélasser avec une femme dont, elle en était certaine, il avait oublié le nom, avait oublié son anniversaire et maintenant cela ! Il osait mettre la colère – pourtant justifée, selon elle !! – sur le compte de ses hormones et d’un hypothétique cycle menstruel ?! Respire, Lily, pensa-t-elle, il reste ton patron, mais également un infirme, tu ne peux décemment pas lui envoyer cette tasse de café en pleine poire. Cependant, elle nota quelque part dans son esprit que le lendemain matin, elle changerait la configuration des meubles et cacherait sans doute des minuteurs de cuisine un peu partout dans son bureau, histoire de lui jouer un mauvais tour.
Mais là où la goutte fit réellement déborder le vase, ce fut lorsque ce dernier lui révéla le fin mot de l’histoire concernant Rose et son secret. Il avait beau essayer d’y mettre les formes et d’arrondir les angles pour modérer la fureur de son assistante et secrétaire, chaque mot qui sortait de sa bouche nourrissait un peu plus la colère de la femme qui n’en revenait tout simplement pas. Lily n’arrivait pas à y croire. Au final, elle avait du mal à déterminer ce qui l’estomaquait le plus dans cette histoire. Il lui fallut quelques minutes avant d’enfin de s’écrier, sa voix trahissant sa colère et son incrédulité :

« Vous avez fait quoi ???!! »

Elle devait rêver. Avait-elle véritablement entendu ce qu’il avait dit ? Lily sentit une bouffée de chaleur la gagner, lui donnant presque le vertige au point qu’elle éprouva le besoin de se retenir au bureau et d’y prendre appui. Elle pinça machinalement l’arête de son nez entre son pouce et son index, pour tâcher de retrouver son calme : non, vraiment, tuer son patron, ça la conduirait forcément en prison, et Rose devrait vivre seule avec sa grand-mère. Elle prit une très longue inspiration avant de reprendre, sur un ton qu’elle s’efforça d’être calme :

« Vous voulez dire que non seulement, vous vous êtes fait passer pour le père de ma fille, mais en plus de cela, vous m’avez caché le fait que ma fille avait eu des ennuis avec son pouvoir ? Vous êtes … complètement irresponsable ! A quoi avez-vous pensé ?! Si elle vous dit que c’est un secret, évidemment qu’elle n’allait pas m’en parler !! Comment avez-vous pu me cacher ça !? »

Eh bien c’était un échec, garder son calme, avec lui, après cela, c’était juste impossible. Elle s’était remise sur pied, s’approchant si près de son patron qu’il devait sentir sa fureur. Elle pointait vers lui un index accusateur qui demeurait invisible pour l’intéressé. Elle était en colère oui, mais elle était également inquiète, elle réagissait en maman, c’était tout. Une maman lionne féroce quand on s’approchait de trop de son lionceau.

« Oh ça je peux vous assurer que vous ne le ferez plus, c’est certain, parce que si vous me refaites un coup comme ça, je vous interdis de revoir ma fille, ou même de lui adresser la parole, suis-je claire ? » Son ton était ferme, et on pouvait y mesurer l’amplitude de sa frustration mais aussi de son inquiétude. « Rose m’en voudrait sûrement, mais je tâcherais de vivre avec s’il en va de sa sécurité. »

C’était évident que la petite adorait Aiden, et qu’il comptait énormément pour elle, mais avant d’être son ami, il était avant tout l’employeur de sa mère, peut-être un ami mais sûrement pas un tuteur capable de prendre des décisions par rapport à Rose sans consulter Lily. Le reste de la matinée, ils tâchèrent de retrouver une atmosphère plus conviviale, mais, un froid semblait tout de même demeurer… Jusqu’à l’arrivée de Rose. Lily songea qu’elle aurait une conversation avec sa fille, ce soir, avant d’aller la mettre au lit, tandis qu’elle observait du coin de l’œil sa fille murmurer un nouveau secret – sans doute – à Aiden. Mais elle sentait son cœur se tordre encore un peu, en songeant que son bébé préférait se confier à son patron plutôt qu’à elle, qui étant mutante, pourrait bien mieux la comprendre et l’aider. Et elle était sa mère…

Aiden l’attira jusqu’à son bureau, lui annonçant qu’il devait lui parler en privé. Il soupira, et elle se demanda à quel sujet il voulait faire référence, mais finalement, elle l’écouta s’excuser, prétextant qu’il avait oublié – d’ailleurs il avait oublié plus de choses que ce qu’il pensait, à ce sujet-là… - et qu’elle aussi devait bien oublier des choses, parfois. Toujours un peu amer, elle répondit :

« Je suis votre secrétaire et assistante, vous me payez pour me souvenir de toutes les choses que vous oubliez. »

Comme par exemple, de ses rendez-vous, de ses comptes, des anniversaires de sa famille… Ou de sa secrétaire et assistante… Il lui disait de partir avec sa mère et sa fille, lui assurant qu’il pourrait se débrouiller seul, et si au fond, sa conscience professionnelle lui hurlait de rester, son instinct maternel, quant à lui, ne se faisait pas prier pour partir d’ici, toujours blessé par la prise d’initiative de l’avocat. Même s’il avait pensé bien faire.

« Bien… Tâchez de ne pas couler le cabinet en mon absence, je déteste chercher du travail. Bonne journée, Monsieur… »

Elle échangea un regard avec le reflet de ses yeux dans les lunettes de soleil de l’aveugle, puis rejoignit sa fille qu’elle prit dans ses bras, l’embrassant une nouvelle fois, l’écoutant avec plaisir raconter tout ce qu’elle avait fait en son absence dans la matinée, sans jamais évoquer les préparatifs pour sa soirée d’anniversaire…
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MessageSujet: Re: I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.]   I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.] EmptyVen 12 Juin - 15:52

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Oui, il pensait avoir bien agit en faisant ce qu’il avait fait avec la petite fille mais il pouvait également comprendre pourquoi Lily était si remontée contre lui. Il n’était que le patron après tout, mais il espérait secrètement être plus que ça aux yeux de sa secrétaire, comme un bon ami et c’était rendre un service à une amie ce qu’il avait fait ni plus ni moins. Bon aussi parce qu’il avait beaucoup d’affection pour la fillette mais voilà qu’il se retrouvait sur le banc des accusés et il n’avait aucun avocat pour le représenter. Il avait agit bêtement, oui mais le jour où il avait fait ça, cela lui semblait être la bonne chose à faire et sans doute avait-il trop pris le fait d’être le père un peu trop au sérieux mais il faut dire que sa relation avec Rose était proche d’une relation père-fille. Parfois, lorsqu’elle venait voir sa mère, elle passait énormément de temps avec Aiden dans son bureau à partager son goûter – et il ne se faisait pas prier pour lui piquer un cookie – à raconter sa journée mais surtout, elle avait compris qu’il défendait les mutants. Il ne savait pas comment elle était au courant de ça, peut être que Lily parlait de son boulot à sa mère et que la petite avait entendu mais quoiqu’il en soit, un jour Rose lui avait demandé de la protéger si elle faisait quelque chose de mal avec son pouvoir parce qu’il ‘ne fonctionnait pas bien parfois’ et Aiden fut touché par cette histoire qui devait rester entre eux, bien évidemment.


Il devait bien l’avouer, il était tellement plongé dans ses pensées, dans ses souvenirs, que ce que Lily était en train de lui raconter il n’écoutait qu’à moitié même s’il avait entendu le principal : vous n’êtes pas son père. Il n’osa même pas répondre à son employée, la laissant le gronder comme la maman en colère qu’elle était. Le plus drôle dans cette histoire, c’est qu’il n’avait jamais voulu être un père. Il vivait des relations sans lendemain, jouant la carte de l’homme blessé à cause de son handicap et si un jour on lui avait dit qu’il se serait terriblement attaché à une mère célibataire et à sa fille il n’y aurait pas crû. Oui mais voilà, ces deux bouts de femmes étaient attachantes même si Lily lui rendait la vie impossible parfois – comme il s’attendait à avoir de graves répercutions demain au bureau. Il serait sur ses gardes – mais il l’appréciait beaucoup même s’il ne savait absolument pas à quoi elle pouvait bien ressembler. Il s’en fichait. Ce qu’il savait c’était qu’elle était plutôt fine, elle n’était pas très épaisse les fois où il l’avait attrapée par le bras lorsqu’elle le guidait quelque part. Mais au fond tout cela n’avait pas d’importance. Ce qui avait son importance par contre, c’était d’avoir complètement oublié son anniversaire. Inacceptable. Voilà pourquoi elle était si remontée et il l’aurait été aussi si elle avait oublié son anniversaire à lui. Logique.


Il eu un léger sourire lorsqu’elle lui rappela qu’elle était payée pour se souvenir des choses à sa place. Ah, ça oui. Combien de fois lui avait-elle répété que c’était l’anniversaire de sa tante ou bien qu’il y avait l’anniversaire de mariage de ses parents. Oui, elle lui était indispensable. C’est tout de même sans regret qu’il la laissa partir. Il resta seul une bonne demi-heure dans le cabinet à répondre à quelques coups de téléphone – c’était épuisant, comment faisait-elle ? – Puis il décida de fermer le cabinet pour le reste de la journée car il était bien décidé à se rattraper et décida d’aller à la bijouterie la plus proche pour offrir un cadeau à son assistante. La vendeuse qui s’occupa de lui sembla un peu perdue de devoir montrer divers colliers à un aveugle mais il lui demanda de lui décrire tous ceux qu’elle avait sortis. Il avait demandé quelque chose de discret mais élégant et il avait jeté son dévolu sur un bijou avec une fleur et pas un cœur comme lui avait suggéré la jeune vendeuse. Non, une fleur avec des diamants c’était parfait et il avait touché le collier, ce serait élégant et discret comme il l’imaginait. Dommage, il ne verrait jamais Lily avec…Si elle acceptait le cadeau. Et là ce n’était pas certain. Ce serait une surprise ça c’était sûr.


Il prit un taxi avec son paquet cadeau à la main et donna l’adresse de la maison de Lily au chauffeur. Une fois arrivé, il prit une grande inspiration avant d’aller sonner. Il reconnu la voix de Lily qui lui demanda ce qu’il fichait ici mais il lui tendit immédiatement le cadeau « Joyeux Anniversaire. » Il lui fit un sourire «J’ai été officiellement invité par Rose, j’espère que je peux entrer… » Il espérait qu’il le pourrait. Ou que Rose apparaisse et n’insiste pour qu’il entre «Ecoutez, je suis désolé, j’aurais dû m’en souvenir mais parfois je suis un enfoiré et un égoïste. » Il haussa les épaules avec un petit sourire en coin.

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Lily Rivera

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MessageSujet: Re: I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.]   I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.] EmptyJeu 18 Juin - 22:16


Il devait être près de 17h quand on sonna à la porte, alors que les trois femmes de la famille Rivera préparaient le repas, pour ce soir. Un repas en l’honneur de l’anniversaire de Lily, à l’attention de qui une surprise avait été préparée par la mère et la fille de Lily. Et en parlant de surprise, elle allait être servie… La mère célibataire abandonna son tablier, se désignant pour aller ouvrir, Maria – sa mère – et Rose étant occupées, toutes les deux aux fourneaux. Quand elle se retrouva face à son patron, Lily haussa d’abord les sourcils de surprise, puis les fronça légèrement.

« Qu’est-ce vous fichez ici ? » Les bras croisés sur la poitrine, un air toujours défiant sur le visage, bien que son patron n’en saurait probablement rien, elle poursuivit : « Ecoutez, si c’est à propos du travail, nous verrons ça demain, je…»

Il venait de lui tendre une petite boîte carrée, noire, soigneusement emballée et ficelée avec un ruban soyeux de couleur rouge, tout en lui souhaitant un joyeux anniversaire, un large sourire aux lèvres. Incrédule puis suspicieuse, Lily l’observa en silence, se demandant s’il lui avait laissé croire qu’il ne se souvenait pas de son anniversaire ou bien s’il s’agissait d’une tentative audacieuse de rattrapage. Mais lorsqu’il évoqua l’invitation, elle comprit immédiatement : voilà sans doute le fameux nouveau secret que la petite lui avait murmuré, plus tôt dans la journée, quand elle les avait rejoints au cabinet. Lily esquissa un sourire : donc, il avait oublié. Elle garda le silence, l’observant toujours avec un sourire aux lèvres, amusée : cet homme était ‘attachiant’. Le genre à vous faire arracher les cheveux par poignées, mais qui pouvait pourtant se montrer attachant, attentionné… Lily sentit que le malaise s’installait, alors qu’elle gardait le silence et qu’Aiden s’excusait d’avoir tout oublié, aujourd’hui, se définissant lui-même comme un enfoiré égoïste, en haussant les épaules avec un sourire en coin. Lily soupira, laissant échapper un très léger rire : elle ne restait jamais trop longtemps fâchée après son patron. Elle prit la petite boîte qu’il lui tendait, mais avant qu’elle ne puisse le remercier, un concert de voix s’éleva derrière elle, en provenance de la cuisine :
« Lily ? Qui est-ce ? Si c’est encore ce maldito témoin de Jéhovah, dios mio, il va goûter à mon balais ! » s’écria Maria, tandis que Lily levait les yeux au ciel, exaspérée par sa mère qui, en bonne croyante faisait cependant la chasse aux sectes, au point de s’emporter… Elle fut rapidement suivie par la voix de Rose qui s’écriait :
« Han ! Mamie, c’est pas bien de jurer ! En plus tu dis toujours qu’il ne faut pas mélanger les langues ! » Lily pouffa légèrement de rire : elle aimait sa famille, même s’il s’agissait de sacrés numéros…
« Excusez-moi… » dit-elle, avant de reprendre, à haute voix, suffisamment claire pour que sa mère l’entende depuis la cuisine : « C’est Monsieur Melton, Maman ! » Et immédiatement, Maria Rivera sembla s’attendrir : à croire que Monsieur Melton avait réussi à charmer la petite-fille et la grand-mère. Ce n’était pas la première fois qu’elle lui avait fait remarquer que c’était un homme charmant, avec une bonne situation, et qui adorait sa fille, au grand dam de Lily qui répondait invariablement qu’il s’agissait aussi de son patron et que, malgré toutes ses qualités, il pouvait parfois se conduire comme un gros naze.
« Aiden est là ! » s’écria Rose, se précipitant vers la porte d’entrée, rejoignant sa mère en courant, tandis que depuis la cuisine, on entendit une nouvelle fois la voix de Maria :
« Oh, mais ne le laisse pas dehors, querida, dis-lui d’entrer, qu’il se joigne à nous pour le repas ! »
Une nouvelle fois, Lily soupira doucement, mais pas vraiment un sourire d’exaspération, plutôt de l’amusement. Rose venait de les rejoindre, s’agrippant à la jambe de sa mère, elle lui fit les yeux les plus suppliants du monde avant le lui roucouler :
« Il peut rester, dis Maman, hein ? Dis oui, s’t’euplé ! »
Franchement, comment lui résister ? Malgré toute cette histoire à l’école, Lily soupira une nouvelle fois, caressant les cheveux de sa fille pendant son numéro de chat potté.
« C’est d’accord, mais tu vas me ranger le bazar dans ta chambre... Maintenant.» La petite criait déjà victoire et après un câlin à sa mère et un autre à Aiden, elle se précipitait déjà à l’intérieur, en criant à sa grand-mère : « Mamie, Mamie ! Maman a dit qu’il restait ! »
Lily eut un petit rire, en levant les yeux au ciel puis se tourna vers Aiden puis attrapa sa main, avec douceur pour qu’il puisse se tenir à son bras, pour qu’elle le guide – ce qu’elle faisait généralement lorsqu’ils se rendaient dans un endroit inconnu d’Aiden : de mémoire, il n’était jamais venu ici. « Suivez-moi. » Elle referma la porte derrière eux puis le guida jusqu’au salon, lui faisant – comme à chaque fois qu’elle l’emmenait sur un nouveau lieu de travail – la description de chaque pièce, pour qu’il puisse se repérer. C’était devenu une habitude, maintenant, même si parfois, il lui arrivait d’oublier que son patron était aveugle. « Merci, au fait… Pour le cadeau… » D’un air plus espiègle, elle reprit : « Vous savez que vous ne pourrez pas toujours vous racheter de cette manière … ? » Profitant du fait qu’il soit tous les deux pour encore une poignée de secondes, elle rajouta, d’une voix plus douce : « Excusez-moi, pour ce matin, j’étais… vraiment en colère contre vous… Rose est… un sujet sensible. Vous comprenez ?... En tout cas, merci, pour tout ce que vous faites pour elle. »

Et sur ces belles paroles, la petite furie ne tarda pas à arriver au pas de course : Lily était certaine que la petite n’avait pas vraiment rangé sa chambre, mais plutôt tout bourré dans les placards et sous le lit, trop pressée de passer du temps avec Aiden. Lily sourit, attendrie par sa fille qui retrouvait son meilleur ami en lui réclamant déjà un câlin ainsi qu’une histoire. Lily joua un instant avec le ruban du cadeau avant de finalement poser la petite boîte à côté du bouquet de fleurs que sa mère lui avait ramené et du cadre photo que sa fille lui avait fait, avec une photo d’elles.
« Je vous laisse en bonne compagnie, le temps d’aller aider en cuisine. Rosie-chérie, sert quelque chose à boire à Mons… » Elle réalisa que c’était assez ridicule de l’appeler Monsieur Melton en dehors du travail. « … à Aiden. » Et la petite demanda immédiatement à l’avocat ce qu’il désirait boire, tandis que Lily s’éclipsait en cuisine, un sourire en coin. Sourire que sa mère remarqua immédiatement : « Mark ne te faisait pas sourire comme ça. »
« Quoi ? Maman, je t’en prie, ne remet pas ça sur le tapis ! » répondit Lily, à la fois amusée et consternée par sa mère qui jouait désespérément les marieuses. Laissant Lily aux fourneaux pour aller saluer Aiden, Maria ne manqua pas cependant de lui dire, avant de la quitter : « J’ai des yeux, querida, et je sais ce que je vois… »

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MessageSujet: Re: I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.]   I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.] EmptyJeu 2 Juil - 19:41

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Il lui avait tendu son cadeau et lui avait souhaité un bon anniversaire, c’était suffisant pour lui accorder une sorte de pass pour entrer, non ? Mais si elle ne voulait pas, il comprendrait. Fort heureusement il pouvait compter sur des alliées très précieuses afin de lui garantir l’entrée dans la maison et pas n’importe lesquelles : la mère et la petite fille. Il se mit à sourire lorsqu’il entendit la voix de la mère de Lily s’élever de ce qui devait être la cuisine. Il ne savait pas trop comment il avait réussi à gagner la confiance d’une femme comme madame Rivera qui disait ce qu’elle pensait et au diable les conséquences. Leur rencontre avait été assez amusante même si elle avait questionné le futur patron de sa fille dans les règles de l’art. Lily n’était pas au courant, c’était quelque chose entre Aiden et cette charmante dame qui était venu au cabinet après le deuxième jour de Lily au cabinet et elle n’avait pas épargné Aiden avec des questions qui étaient portées sur le travail au début, elle voulait savoir s’il s’agissait d’un boulot stable et qu’il n’avait pas intérêt à se moquer d’elle puis les questions furent plus personnelles au fur et à mesure et inévitablement, elle lui avait demandé s’il était marié ou célibataire. Puis elle lui avait parlé de la vie amoureuse de sa fille, de Mark, et avait averti Aiden qu’il avait tout intérêt de ne pas la charmer avec ses ‘ruses d’aveugle’ et c’est là qu’ils s’étaient mis à rire tous les deux. Une sorte d’amitié était née ce jour-là. Pour ce qui est de Rose, c’était désormais clair qu’ils s’étaient adorés dès le début. En fait, il avait quasiment l’impression de faire partie de la famille. Et lorsqu’elle le guida à travers la maison, il ne pu s’empêcher de penser qu’elle avait vraiment prit cette habitude rapidement, en fait, elle n’avait jamais eu le moindre problème avec sa cécité. «De rien, je vous devait bien ça… » Il haussa les épaules tandis qu’il se laissait toujours guider. «Je ne sais pas si ça va vous plaire. Et Oui, je sais que ça ne rattrape pas cette journée ou…Toutes les choses que j’ai pu faire… » et il était certain qu’elle était en mesure de dresser une liste mais il se mit à sourire «Même si vous arrivez à me le faire payer très souvent…J’espère sincèrement ne pas cogner dans des meubles durant les prochains jours… » Puis il ajouta à voix basse, au cas où Rose serait dans les parages «Je m’excuse pour Rose, je n’aurais pas dû mais je n’essayais pas de…Enfin, c’était pour l’aider c’est tout… » il leva les mains en l’air «ça ne se reproduira plus, soyez-en certaine. Promis. »



Lily décida de le laisser seul dans le salon, ne sachant pas si son cadeau lui plaisait ou non. Mais heureusement, Rose était là et elle lui disait à quel point elle était contente qu’il soit là. Il en profita pour lui poser une question. «Tu as vraiment rangé ta chambre ? »
«Non, » répondit la fillette «Je voulais te voir… » Il était sur le point d’aller lui demander d’aller ranger sa chambre mais n’en fit rien car après tout, ne venait-il pas de promettre qu’il allait rester en dehors de l’éducation de la petite fille ? Si. Alors il n’ajouta rien de plus, sauf une question qui lui brûla les lèvres.
«Est-ce que ta mère à ouvert la petite boîte que j’ai apportée ? »
«Non, elle est sur la petite table à côté de toi. Attends. » il sentit la fillette lui prendre les mains et poser la boîte. « Voilà »


Aiden remercia Rose et se décida à se lever, ayant un peu de difficulté à se repérer encore un peu il demanda à la petite de le guider, ce qu’elle fit avec plaisir. Il entra dans la cuisine où il pouvait entendre Lily et sa mère discuter, puis se racla la gorge pour signaler sa présence. «Désolé, je…Je voudrais offrir le cadeau d’anniversaire de Lily. » Il ouvrit la main pour présenter la petite boîte. La mère de Lily prononça quelque chose en espagnol puis elle serra le bras d’Aiden en murmurant qu’elle allait les laisser seuls. Il se mit à sourire avant de réaliser que… «Oh, je crois que votre mère pense que c’est une bague… »
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Lily Rivera

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MessageSujet: Re: I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.]   I'm not late, I'm on Hawaiian time [r.] EmptyDim 26 Juil - 22:01


C’était quoi, son plan ? Jouer les marieuses ? Une nouvelle fois, Lily leva les yeux au ciel tout en lâchant un soupire alors qu’elle s’occupait d’assaisonner un plat. Elle n’entendit pas Aiden faire son entrée, trop concentrée sur son plat, mais un poil perdue dans ses pensées. Certes Aiden avait de nombreuses qualités dont celle toute particulière de plaire aux femmes Rivera, et surtout à la petite Rose. Mais il avai également son lot de défauts ! Lily fronça les sourcils en les énumérant mentalement, et une pointe de jalousie lui fit froncer davantage les sourcils quand elle pensa à toutes ces filles d’un soir dont il n’avait même pas retenu le prénom. Elle était en train de couper des légumes en morceaux avec une soudaine fureur : il s’agissait de son patron, et bien qu’il retienne son prénom à elle, il avait été capable d’oublier son jour de congé, son anniversaire et de prendre des décisions importante concernant sa fille et …

« Oh dios moi !!  » venait de s’exclamer Maria, faisant sursauter Lily qui, dans la panique, se coupa avec le couteau de cuisine. Une simple entaille, mais suffisante pour lui arracher un petit grognement de douleur. Elle porta tout de suite son doigt à sa bouche, pour éviter de répandre du sang partout et pour apaiser la douleur. Quand elle se tourna vers sa mère pour comprendre pourquoi cette soudaine exclamation, elle la vit prendre Aiden par le bras, lui murmurer quelque chose et quitter la cuisine, laissant Aiden seul avec elle, sa boîte d’anniversaire à la main. Seul, pas tout à fait, il y avait Rose, juste derrière lui, que Maria entraîna dans son sillage. Génial, elle avait failli perdre son doigt à cause d’un cadeau d’anniversaire… ou plutôt d’un quiproquo. Et elle ne le comprit que tardivement, lorsque Aiden fit remarquer que Madame Rivera devait penser qu’il s’agissait d’une bague et donc, de bien plus qu’un simple cadeau d’anniversaire… Lily soupira aussi bien qu’elle le pouvait avec un doigt dans la bouche, puis, levant les yeux au ciel, elle alla passer son doigt sous le robinet.

« Oh c’est… ridicule… Excusez-la. Depuis que le… » Elle hésita un instant, jetant un coup d’œil derrière elle, en vérifiant que Rose n’était pas dans les parages puis elle reprit, un ton plus bas, tout en s’emballant le doigt dans du sopalin. « Depuis que je me suis retrouvée seule avec Rose, ma mère cherche absolument à… enfin, à trouver quelqu’un pour remplacer Mark. Le…’père’ de Rose, si on peut dire ça… Je… Je ne parle jamais de lui à Rose, et elle m’a rarement interrogée sur lui… Il ne sait pas qu’elle existe, et je préfère que ça reste comme ça. » Lily laissa échapper un léger rire, un peu fatiguée pourtant, et ajouta, en se rapprochant d’Aiden, son doigt soigneusement emballé dans une feuille de sopalin.

« Je… Je ne sais pas pourquoi je vous parle de tout ça, excusez-moi. » Elle lui sourit et s’approcha de lui pour récupérer la boîte qu’il venait de lui rapporter. Il désirait qu’elle l’ouvre maintenant. « Vous n’étiez vraiment pas obligé de m’offrir quoique ce soit, vous savez… Une simple carte aurait fait l’affaire… Mais merci… »
Un nouveau sourire, puis elle ouvrit la petite boîte pour découvrir enfin le splendide collier qu’il renfermait. Lily resta sans voix, émerveillée, estomaquée : un splendide collier avec un pendentif de rose, en or, argent, surmonté de quelques diamants. Pour faire court, son patron ne s’était vraiment pas foutu d’elle. Et ce n’était pas une fleur anodine pour elle, il s’agissait d’une rose, et c’était un symbole fort pour elle, c’était sa fille. Sans qu’elle puisse réellement se contrôler, elle sentit l’émotion la submerger et quelques larmes s’échappèrent de ses yeux, tandis que la gorge serrée, elle répondit enfin : « Oh c’est… C’est vraiment… Magnifique… Monsieur, je…. Je ne peux pas accepter c’est… C’est bien trop… »

Pour être honnête, c’était la chose la plus précieuse et la plus magnifique qu’on avait pu lui offrir en plusieurs années, à part sa fille, bien entendu…


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